L’extinction consumée d’un homme qui enflamme son instrument : ainsi pourrions-nous présenter la vie de ce jazzman que ses compères prenaient plaisir à appeler Bird ; l’oiseau qui voulait entrer en volant au cœur de la mélodie, la multiplier, la rejouer encore et encore, comme pour assujettir l’emprise qu’elle pouvait avoir sur lui. Bird, le film de Clint Eastwood l'illustre merveilleusement bien ; sujet difficile à traiter, et pourtant… Pourtant cette œuvre nous apparaît naturelle ; jazz naturel et naturel humain à la fois.

